Au cours des trente prochaines années, l’ensemble du territoire métropolitain sera exposé à une hausse du nombre de journées et de nuits anormalement chaudes lors des mois de juin, juillet et août selon une étude publiée par l’Insee en partenariat avec Météo France. Une large partie du territoire, regroupant aujourd’hui près de 80 % de la population, subira de 16 à 29 journées anormalement chaudes en été, alors qu’elle était exposée à moins de 16 journées anormalement chaudes au cours des années 1976-2005. Les températures nocturnes seront également plus souvent anormales : certains territoires connaîtront jusqu’à 19 nuits anormalement chaudes, alors que le maximum était de 7 sur la période 1976-2005. Les territoires les plus exposés aux chaleurs anormales abritent également près de 1,2 million de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, habitant parfois dans des logements mal isolés. De plus, ils concentrent de nombreux emplois dans la construction et l’agriculture dont l’exercice est particulièrement difficile lorsque les températures sont anormales.