La commission des finances de l’Assemblée nationale a rejeté le 23 octobre 2020 une proposition d’amendement qui visait à réduire, de manière rétroactive, la durée des contrats d’obligation d’achat pour les installations photovoltaïques conclus avant 2011. La remise en cause, à travers cet amendement, de la parole de l’Etat aurait eu un impact négatif majeur sur le financement de l’ensemble de la transition énergétique.
« Le SER se félicite que la commission des Finances ait rejeté cette proposition qui, au-delà des conséquences directes sur les entreprises de la filière du solaire, aurait très lourdement dégradé les conditions de financement de l’ensemble des futurs projets renouvelables et conduit à devoir mécaniquement augmenter les niveaux de soutiens publics nécessaires. La parole de l’Etat constitue aujourd’hui un « bien commun » qui permet de financer la transition énergétique et l’innovation dans des conditions favorables. Nous devons absolument éviter de remettre en cause cet acquis, sans quoi la relance économique et la transition énergétique seraient mises à mal » indique Jean-Louis BAL, Président du Syndicat des énergies renouvelables.