photovoltaïque

A la suite des consultations publiques sur la Stratégie Nationale Bas Carbone et la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie, le SERCE estime que les grandes orientations en matière de politique énergétique et climatique pourraient être enrichies de recommandations issues de l’étude “L’électricité au coeur du bâtiment performant, au service de l’usage : une réponse aux enjeux énergétique, climatique et numérique” réalisée par les organisations de la filière électrique.

Parmi les recommandations et mesures concrètes déclinées dans cette étude, le SERCE considère que trois leviers sont particulièrement pertinents pour atteindre les objectifs de transition énergétique et climatique portés par la PPE et la SNBC, notamment en lien avec l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments tertiaires.

  • Mesurer pour comprendre et maîtriser sa consommation énergétique
    Le SERCE estime que le sous-comptage des consommations énergétiques offre la possibilité d’auditer en continu les différents postes de consommation afin d’adopter une démarche d’efficacité énergétique personnalisée, agile et tangible. En associant un service d’Energy Management au matériel déployé, de nouveaux projets énergétiques verront le jour en lien avec le niveau de maturité du maître d’ouvrage sur le sujet : cartographie énergétique, qualification des actions de performance énergétique, plan d’actions…
  • Proposer des démarches de rénovation énergétique assorties de garanties de performance
    En s’appuyant sur les solutions de comptage, les opérations d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments peuvent intégrer un engagement réel et mesurable dans la durée, sous la forme d’un CPE qui peut favoriser la limitation de l’investissement initial.
  • Accélérer la décentralisation du système électrique afin de pouvoir intégrer massivement les énergies renouvelables et gagner en efficacité.
    Le SERCE demande l’augmentation du seuil de participation au guichet ouvert pour les installations photovoltaïques en autoconsommation en le passant de 100 à 500 kW, ce qui leur permettrait notamment de bénéficier d’un tarif d’achat pérenne sans passer par la procédure complexe des appels d’offres.