« Cette inertie est telle que la courbe n’infléchira vraiment positivement sur le secteur de l’I.T.E. filière sèche que fin 2016, au mieux. Malgré tout, l’enquête UNICEM menée pour le compte du SNBVI pour le groupement de ses membres annonce une amélioration de l’ordre de + 1,5 % en CA. Quant au volume, l’augmentation en prévision s’établirait également à +1,5% », indique Pascal CHILLET, nouveau Président du SNBVI.Photo : Terreal
Les experts de l’I.T.E. (filière sèche) réunis au sein du SNBVI publient en ce début d’année leurs données économiques groupées, résultant d’une enquête annuelle UNICEM. Pour 2015 par rapport à 2014, le SNBVI annonce ainsi une baisse se situant entre – 6 et -7 % en matière de volume, et entre -7 et – 8% quant au CA. Cette s’explique par l’incertitude économique internationale, pesant également sur le marché français. Le ralentissement de la prise de décisions qui en découle provoque un important décalage sur la réalisation des projets, passant de 12 à désormais 18 mois. La progression plus lente qu’espérée du segment de la rénovation énergétique contribue largement au recul de l’activité du secteur du bâtiment en général et, en particulier, à celui des réalisations sur le plan de l’I.T.E. (filière sèche).
L’amorce d’une reprise annoncée par la FFB pour l’année 2016 se confirme. Elle serait prioritairement due à l’amélioration attendue sur le segment du logement neuf. La rénovation énergétique soutenant le marché, ainsi que le redémarrage de projets neufs dans le cadre de marchés publics (en particulier dans le secteur du logement social), sont des facteurs-clés de succès pour cette amélioration attendue. Par ailleurs, le coup d’envoi du NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain) ainsi que l’annonce du déblocage de fonds de la CDC pour l’amélioration de l’efficience thermique sont bien aussi des facteurs- clés de succès pour générer de nouvelles mise en chantier dans le secteur notamment de la rénovation énergétique. Les aides injectées comme le renforcement du PTZ ou le maintien de la TVA à 5,5% permettront sans doute, à horizon 2017, de nouvelles mises en chantiers.