La FFB souligne de nouveau dans un communiqué que le gouvernement persiste à faire fi des propositions du secteur pour MaPrimeRénov’ et à complexifier l’accès aux aides pour les particuliers. Si la fédération est favorable au développement de la rénovation globale, elle ne doit pa se faire au détriment de travaux individuels qui représentent 90 % des travaux soutenus par la prime. Pourquoi exclure des aides un ménage qui souhaite simplement isoler ses parois ? Pourquoi exiger qu’il installe un équipement renouvelable (même s’il a déjà changé sa chaudière récemment) ou le forcer à effectuer une rénovation globale avec le recours obligatoire à un accompagnateur ? Pour la FFB, cette décision aura des effets dévastateurs pour une filière performante, que l’Etat a encouragé à se développer et qui est déjà insuffisamment soutenue par les CEE. Elle rappelle également que l’ANAH devra absorber dès le 1er janvier la lourde gestion des dossiers CEE sur la base de l’objectif des 200 000 rénovations pour 2024 et demande que tous les moyens soient mis en œuvre pour assurer le démarrage. Pour Olivier Salleron, président de la FFB : « Les fausses bonnes idées, ça suffit. Le marché est devenu trop compliqué. Après la construction neuve, est-il nécessaire de faire peser un risque sur le marché de la rénovation ? »