Rénovation énergétique : transformer l’essai, une urgence !

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« L’urgence est triple ! En premier lieu, climatique : il faut réduire notre empreinte carbone ; ensuite, économique, pour atteindre un prix des consommations d’énergies acceptable ; et enfin, sociétale : réconcilier les Français avec la qualité de vie en société, avec l’idée de vivre ensemble en ville. »

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On sait depuis le Grenelle de l’environnement que le plus important gisement d’économies d’énergies et de gaz à effet de serre se trouve dans l’existant. Des solutions divisant par quatre les consommations et émissions réelles ont été expérimentées. On sait que c’est possible et même qu’on peut aller au-delà. Pour autant, cela n’a suscité ni l’adhésion de la filière ni l’enthousiasme du public. Les différents acteurs, des banques aux entreprises, se sont vu reprocher leur manque d’engagement. Parallèlement, de nouvelles professions ont émergé, tels les diagnostiqueurs ; les labels et qualifications ont fleuri. Sans grand succès non plus !

Et les enquêtes ont à nouveau démontré que les premières aspirations des habitants sont le confort, le bien-être et la santé. Mais aussi que rénover est perçu comme un parcours du combattant : méconnaissance des solutions, arbitrages en fonction des coûts et des économies réelles et durables, durée des travaux et impact sur l’usage du logement, absence de garanties. Cela étant dit, la vente ou la cession du bien peuvent être l’occasion de remédier à ces difficultés et de mobiliser les ressources des deux parties en présence, et les aides publiques. Un moment stratégique qui peut générer de la valeur, mobiliser la filière autour de l’idée d’un marché de la « meilleure occasion ». À cela, deux conditions : l’instauration d’une obligation de mise à niveau pour les biens mis en vente et la création d’un carnet « Confort, Santé et Énergies » pour le vendeur et l’acquéreur, consignant les caractéristiques du bien, ses points forts et ses points faibles, les améliorations indispensables et les meilleures solutions. Chaque partie serait gagnante : le vendeur plaçant son bien sur le marché de la « meilleure occasion », l’acquéreur étant assuré de la qualité de son achat. À l’instar du marché de l’automobile, il faut stopper la remise en service d’épaves thermiques, malsaines, voire dangereuses.

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