Depuis l’identification d’argiles à faibles teneurs en carbonates, en passant par le recours à des combustibles non fossiles et décarbonés pour le séchage et la cuisson, les briqueteries et tuileries mobilisent des leviers de diminution sur l’ensemble de la chaîne de valeur. La profession a identifié et met en œuvre 3 leviers d’actions dans le cadre de sa feuille de route de décarbonation : 

Un process continu engagé depuis plusieurs années : depuis 2000, baisse des émissions de CO2 de 41 %.

Amélioration continue : innovations et ruptures technologiques associées pour atteindre l’objectif.

Des programmes individuels d’actions et d’investissements et un programme collectif de R&D.

OBJECTIFS : -27% d’émissions de CO2 à horizon 2030 et -80% à horizon 2050 par rapport aux émissions de 2015.

Consciente des enjeux et pour améliorer encore ses performances, la filière a pris des engagements forts pour décarboner sa production. Cet engagement est inscrit dans la feuille de route de décarbonation des tuiles et briques.

POTENTIEL DE RÉDUCTION DU CO2 POUR CHAQUE LEVIER D’ACTION

Les fabricants déploient des solutions adaptées à leur process et aux ressources disponibles sur le territoire. Ils ont aussi mené un travail collectif avec le centre technique de Matériaux Naturels de Construction (CTMNC) qui a permis d’identifier des solutions d’intensité et de maturité diverses pour atteindre les objectifs.

Les programmes engagés et prévus représentent au total un investissement de la filière de l’ordre de 250 M€ pour atteindre les objectifs de 2030. Le retour sur investissement est de l’ordre d’une vingtaine d’années.

Plus d’information sur le site de la fédération française tuiles & briques.