La France et l’Allemagne considèrent la transition énergétique comme une source importante d’opportunités en matière d’innovation, d’emplois, de modernisation des systèmes de production, et de croissance pour l’Europe. Etant donné que l’objectif de limitation du réchauffement climatique en dessous de 2°C, tel que fixé par l’Accord de Paris, est loin d’être atteint, la France et l’Allemagne s’engagent à travailler conjointement à une meilleure mise en œuvre des objectifs de transition énergétique.

Nicolas Hulot et Peter Altmaier se sont félicités des accords intervenus, fin juin, fixant des objectifs ambitieux pour l’Europe en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique et se sont engagés à faire converger leurs positions lors des prochaines négociations sur les textes concernant le marché de l’électricité et la réduction des émissions de CO2 pour les véhicules, afin d’obtenir des accords compatibles avec la réalisation des objectifs fixés par l’Accord de Paris et d’accélérer le développement des véhicules « zéro émissions ».

Ils ont confirmé à cette occasion le lancement, le 6 septembre 2018, du groupe de travail interministériel franco-allemand sur le climat, annoncé à Meseberg le 19 juin, lequel traitera, des incitations économiques, telles que le prix plancher du carbone, à mettre en place pour faciliter la réalisation des objectifs nationaux de transition énergétique.

lls sont convenus de travailler à la mise en œuvre d’autres projets concrets dans le domaine du développement de l’éolien offshore en mer du Nord, du développement de réseaux intelligents d’électricité (« Smart Border Initiative »), du renforcement des interconnexions électriques et de récupération de chaleur, ainsi que de la mobilisation des investissements de long terme pour financer la transition énergétique.

Photo : @Min_Ecologie