Intervenants :  – Jean-Claude Baudin, directeur de Charpente Cénomane – Aude Codron, chargée de communication, Rock’n Wood – Antoine Ansquer, président, Rock’n Wood Jean-Claude Baudin : « Charpente Cénomane est une entreprise de construction bois dans la Sarthe et dans toute la France. Nous sommes partenaires de l’association. Nous avons mis à disposition notre bureau d’étude, nous avons fait une aide logistique avec du matériel et nous continuons d’aider financièrement l’association. Je suis allé au Népal. J’ai vu comment on pouvait faire beaucoup avec peu de moyens. Nous avons également réfléchi à la sécurité sur le chantier. Tout ce que l’on donne à l’association est réinjecté dans les chantiers. » Aude Codron : « L’association a été créée en 2016. C’est une association sarthoise créée au Mans par deux architectes et un ingénieur bois. Le défi a été de partir au Népal pour reconstruire après le tremblement de terre. Nous avons quatre projets et une centaine d’adhérents. Cette année, nous avons reçu quarante-et-un bénévoles. Ce sont des bénévoles artisans ou architectes. Aujourd’hui, l’une des choses dont nous avons le plus besoin c’est de l’argent pour pouvoir fonctionner et financer nos matériaux. Nous avons également besoin de bénévoles. Nous n’acceptons que des bénévoles qui sont artisans de métiers ou qui ont une formation d’architecte ou de conducteur de travaux. Pour postuler, il faut se rendre sur notre site internet www.rocknwood.fr sur la page Devenir bénévole. » Antoine Ansquer : « Au Népal, on sait construire mais il n’y a pas forcément toutes les techniques que l’on peut apporter en terme de parasismique. Nous essayons de compléter leur savoir-faire avec nos compétences au niveau parasismique ou dans la gestion de chantier. Nous restons 9 mois par an dans ces villages. Pendant ces 9 mois, nos bénévoles restent avec les villageois. L’échange se fait au niveau de la construction mais également au quotidien. Suite au tremblement de terre, il y a des entreprises de construction qui se sont lancées. Mais les constructeurs ont très peu de formation. Dans les villages, on s’aperçoit que ce sont des agriculteurs en très grande majorité. Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice. Au lancement de l’association, nous nous sommes imprégnés de leur façon de construire. Nous nous sommes demandés quels sont leurs besoins, leurs lacunes. Nous avons rapidement avec Gauthier qui est ingénieur bois aboutit à un projet constructible en échangeant avec les villageois. Nous avons pris connaissance des normes locales (Indian Building Code). Nous avons quatre chantiers différents pour lesquels nous utilisons des matériaux locaux. Mais en fonction du terrain, nous adaptons nos projets. »